Elle, ... Elle sera ma dernière compagne.

Elle ! Elle. Elle ...

Sera-t-elle celle qui m'accompagnera vers mon avenir ?
Sera-t-elle celle qui m'apportera enfin cette plénitude ?
Sera-t-elle celle qui m'amènera sans me poser de questions ?
Sera-t-elle celle qui pourra me faire connaitre la Vérité ?

Pourrais-je lui dire : "NON, PAS MAINTENANT" ?
Pourrais-je lui dire : "OUI ... JE TE SUIS, MAINTENANT" ?

Vêtue d'une robe longue et magnifiquement bien portée,
Elle est belle, en noir moiré.
Elle se voile les yeux,
Ils doivent être merveilleux !

Pourrais-je lui dire : "NON, PAS MAINTENANT" ?
Pourrais-je lui dire : "OUI ... JE TE SUIS, MAINTENANT" ?

Je lui demanderai de me regarder ...
Je veux espérer que ses yeux soient bleus, comme une mer d'ici ou d'ailleurs, pour m'apaiser.
Je les contemplerai aussi longtemps que notre passion sera partagé.
Ma passion pour Elle, se lira dans le regard que je lui porterai.

Pourrais-je lui dire : "NON, PAS MAINTENANT" ?
Pourrais-je lui dire : "OUI ... JE TE SUIS, MAINTENANT" ?

Ses cheveux sont clairs et longs, représentation de la féminité,
Telle l'idée, que je m'en fais.
J'espère qu'elle me permettra de passer mes doigts dans sa chevelure,
Douceur de la soie, odeur de blé, couleur d'or ou d'argent ...

Pourrais-je lui dire : "NON, PAS MAINTENANT" ?
Pourrais-je lui dire : "OUI ... JE TE SUIS, MAINTENANT" ?

Sa silhouette, m'enchantera.
Sa démarche, me ravira.
Ses courbes, m'enivreront.
Ses paroles, m'apaiseront.

Pourrais-je lui dire : "NON, PAS MAINTENANT" ?
Pourrais-je lui dire : "OUI ... JE TE SUIS, MAINTENANT" ?

Elle ... je l'ai entre-aperçue ...
Elle a caressée mes pieds, une nuit de novembre ...
Elle m'a fait comprendre qu'il me fallait respirer ...
Elle n'a pas voulue de moi ...

Pourrais-je lui dire : "NON, PAS MAINTENANT" ?
Pourrais-je lui dire : "OUI ... JE TE SUIS, MAINTENANT" ?

Mais, je sais qu'un jour, je la verrais !
Ce jour là, Elle voudra de moi ! Nom de dieu !
Ce jour là, je la contemplerai !
Et, je connaitrai, enfin, la couleur de ses Yeux !

Je lui dirais alors :
Oui ... Maintenant, Madame ... Je vous suis.

 

 

Naitsirhc Steiluom

 

 

Haut les coeurs ! ;-)

 

 

"On fera toujours peur aux hommes en leur parlant de la mort; mais leur en parler sera toujours une sottise ou un calcul de prêtre.

Puisque la mort est inévitable, oublions-la."

Vie de rossini, STENDHAL.